Cependant, il est tout aussi crucial d’intégrer une dimension subtile et profonde liée au toucher dans cette collaboration. Lors de l’assistance, l’assistant doit être à l’écoute du pratiquant, sans aprioris, et guidé par une sensibilité accrue. Le toucher devient un moyen de communication silencieux, une forme de langage non verbale qui transcende les mots et permet une compréhension plus intime de l’expérience du pratiquant.
Cette attention aux détails techniques et cette sensibilité tactile ne se limitent pas à une simple exécution physique des postures. Elles contribuent également à une prise de conscience accrue de la connexion entre le corps et l’esprit, créant un espace où le pratiquant peut explorer sa pratique de manière plus holistique.
En fin de compte, lorsque l’assistant, l’assisté et la posture disparaissent, une transformation s’opère, et c’est là que réside le cœur du Yoga. Dans cet état de dissolution des rôles et des formes, une unité harmonieuse émerge, transcendante et sans limites, symbolisant l’essence même de la pratique de l’Ashtanga Yoga. « Quand l’assistant, l’assisté et la posture disparaissent, il y a Yoga ».